La Médaille nationale

de reconnaissance 
aux victimes du terrorisme

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme a été créée à la suite des attentats de 2015 visant la République et les valeurs qu’elle représente. Elle rend hommage à ceux qui sont tués, blessés ou séquestrés lors d'événements terroristes.

Sa vocation 

La Médaille nationale de reconnaissance a vocation à honorer les victimes du terrorisme et à participer à leur résilience. C'est ainsi une décoration particulière qui n’a pas pour objet de récompenser des services rendus. 

Elle a été créée par décret du Président de la République du 12 juillet 2016, sur proposition du grand chancelier de la Légion d’honneur. L’idée de sa création est apparue à la suite des attentats survenus à Paris et à Saint-Denis en novembre 2015, lors desquels 130 personnes ont trouvé la mort, et de ceux commis en janvier de la même année où une valeur fondamentale de la République, la liberté d’expression, était visée. 

Ces événements ont fait naître une grande émotion nationale et apparaître la nécessité de décorer les victimes du terrorisme, mettant en évidence un manque dans le système français de récompense.

Ses critères d’attribution 

  • Être Français et avoir été tué, blessé ou séquestré lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger ; 
  • Être étranger et avoir été tué, blessé ou séquestré lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger contre les intérêts de la République française. 

La personne concernée doit être reconnue comme victime du terrorisme soit par le parquet de Paris, soit par le fonds de garantie aux victimes, ou doit figurer sur la liste partagée des victimes du terrorisme tenue par le ministère de la Justice. La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est décernée de manière rétroactive à compter du 1er janvier 1974.

La procédure d’attribution et la gestion de la médaille 

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est attribuée par décret du Président de la République. 

Elle est demandée par la personne concernée ou par sa famille. 

Le Premier ministre adresse au grand chancelier de la Légion d’honneur les mémoires élaborés par le ministre de la Justice, sur lesquels se prononce ensuite le conseil de l’ordre de la Légion d’honneur. 

Remise au nom du Président de la République, la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme se situe au 5e rang protocolaire des décorations, avant les décorations ministérielles. 

A l’instar des ordres nationaux et de la Médaille militaire, sa gestion est assurée par la grande chancellerie de la Légion d’honneur.

Les promotions 

La Médaille nationale de reconnaissance peut être décernée lors d’une promotion collective, sans date fixe arrêtée à ce jour, ou par un décret individuel.

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

5 mars 2024

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

8 mars 2023

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

13 mars 2022

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

7 mars 2021

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

7 novembre 2020

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

18 février 2020

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

30 juin 2019

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

6 janvier 2019

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

1er juin 2018

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

4 novembre 2018

Demander la Médaille de reconnaissance

Comment demander la Médaille nationale de reconnaissance (suite au décret du 6 mars 2019 la médaille est décernée de manière rétroactive à compter du 1er janvier 1974).

L'insigne

La Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est une fleur à cinq pétales marqués de raies blanches, intercalée de feuilles d’olivier, suspendue à un ruban blanc. 

Elle porte à l’avers la statue de la République érigée sur la place homonyme, à Paris, avec l’exergue « République française », et, au revers, deux drapeaux français croisés avec la devise « Liberté-Egalité-Fraternité ».